L’objectif, cette fois, la Baume Roustan…très célèbre, l’une des plus vastes du Vaucluse. On est partis à 8h… » on longe une petite route… On prend le sentier qui grimpe… » ; « Après bien des efforts on décide de se reposer…. ». C’est chose sure, on est partis, on a grimpé, on s’est arrêtés pour déjeuner, on est descendus, on a grimpé raide raide, on a admiré cette baume, on est redescendus pour enfin remonter….

Mais enfin, une rando, c’est bien autre chose…Ca commence agréable ; y a du soleil ; des murs en pierre sèche. On est dans les Monts de Vaucluse ! Le chemin se fait plus raide…A l’horizon… l’épreuve qui nous attend ! mais non, mais non rassurez-vous ! On va continuer dans ces pierres, dans les ornières; on va souffler.. ; à en perdre le bavardage !  Presqu’un toboggan pour rejoindre le petit sentier qui nous mène à Cachabaou ( attention, prononcez catchabaou !!!) Mot-valise où on reconnait le verbe cacher, et peut-être le « bau » de la poutre…allez savoir ! Ce qui est sûr, c’est qu’on y trouve un aiguier et une borie ! Avez-vous vu une rando sans borie dans ces contrées ? Encore une grimpée, avec sa récompense, magnifique vue sur le Luberon, la combe de Lourmarin  en face de nous !

On pique-nique en confort sur les murets d‘un mas en restauration ! Future imposante demeure ! Le silence du repas est la mesure de la saine fatigue ! En rang d’oignons on est sages comme des images !  On s’apprête à descendre, autant qu’on est monté ! Comme de juste ! Et ils descendent, ils descendent, au fond de la combe, jusqu’au centre de la terre ! La descente est si raide, que notre  serre-file, ne doit voir qu’une succession de sacs colorés, de nuques courbées…

Comme une apogée, la baume convoitée…Ultime véritable ascension !  Tout est dans l’effort. On y est, une baume immense, une cathédrale…les héros se distinguent…Tarzan accompagnés de Jane, ils escaladent, ils dominent ! Et on redescend, on redescend…la combe est profonde, la lumière baisse…des installations troglodytes, des baumes plus modestes…C’est la combe du Grand Marignon. Je la trouve bien sombre ! Pour une belle randonnée, ce fut une belle randonnée.

Longue randonnée sans grande difficulté technique. Il faut néanmoins être randonneur confirmé.  Fort dénivelé. Descente un peu pénible avec les pierres qui roulent sous le pied. A éviter par temps chaud

Evaluation de l‘effort

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