Saint Guilhem
Le chemin de Saint Guilhem

De l’Aubrac au Languedoc

 

Le chemin de Saint Guilhem

C’ est un chemin de randonnée pédestre de 240 km. Il relie le Massif Central aux portes de la Méditerranée, Le vieil itinéraire quitte la via Podiensis de Compostelle (voie du Puy-en-Velay) au niveau de la ville d’Aubrac pour gagner les gorges du Tarn à Sainte-Énimie via Nasbinals, la Canourgue et le causse de Sauveterre. De là, traversant le causse Méjean, le chemin de Saint-Guilhem atteint Meyrueis, puis le massif du mont Aigoual (sommet 1 567 m), avant de plonger vers le Vigan. Il franchit plus loin le cirque de Navacelles et remonte sur le Larzac pour rejoindre Saint-Guilhem-le-Désert par le val du Verdus et Notre-Dame-de-Lieu-Plaisant. Cet itinéraire offre une variété extraordinaire de paysages. Il est jalonné de multiples témoins du passé : villages, fermes, églises, croix, ponts et pour finir à l’arrivée l’abbaye de Gellone dans le village de Saint-Guilhem.

Premier tronçon

La randonnée

  • La randonnée est pour moi synonyme d’évasion.
  • La randonnée, offre un sentiment de liberté face à la nature,
  • La randonnée pour moi c’est le dépassement de soi, la liberté et le bonheur total
  • Elle porte à la rêverie et apaise les sens, elle est l’antidote suprême au monde moderne

Des quatre chemin à La Canourgue

A travers l’Aubrac:

 

  • Bon début de semaine sur le chemin de Saint-Guilherm….Petite après-midi de 5 heures d’effort pour quelques 17 km. On part des 4 chemins, non loin de Prinsuéjols – Carrefour très fréquenté sur le chemin des Jacquet….Direction sud/sud-ouest. On chemine à travers l’Aubrac…. Les rochers, ils ponctuent le paysage, ils impressionnent. Les fleurs….elles sont belles, elles embaument…des champs de narcisses, des anémones pulsatiles…Véritables petites merveilles.
  • Et puis les vaches….Les « Aubrac », celles qui ont les yeux maquillés.
    La ruminante devient furie pour protéger son petit, tout juste né, de la horde des marcheurs- photographes !
  • Y’a pas que les vaches…Y a aussi des villages…Les fontaines tout allongées de Rieutord d’Aubrac, et le four à pain…Y a aussi les boralde…Dans l’Aubrac, les rivières qui naissent de la fonte des neiges, qui dévaleront la montagne pour grossir le Lot s’appellent des « boraldes ». On a goûté au bord d’une boralde, le Bes !
  • On a gardé nos bonnes habitudes…On a marché d’un pas royal ! On a blagué – comme on dit en Provence- d’un ton jovial…

Deuxième tronçon

Une question ?

De La Canourgue à Saint Guilhem

Vers  L’Abbaye de Gellone:

 

  • Un an plus tard…on remet nos pieds justes là où on avait fait nos derniers pas l’année précédente, à La Canourgue, au bord de la rivière…Le même endroit pour un même repas. Sacs ajustés, On longe la rivière, en surplomb. On monte doucement et sûrement. Le soleil cogne sur le chemin. Une mise en jambes. Sur le chemin…non, pas un loup, ni un ours…mais un âne…et un ânon….et un Baudet du Poitou à la grosse tête. Photo de famille obligée. Animaux toujours….les volatiles, qui chantent ; les grillons aux variations aigrelettes…et la queue du lézard vert 

  • Un peu plus loin, des brebis…Les premières sont étranges, à demi tondues. Les ventres sont roses, et les dos laineux. Ce sont des laitières. Pies gonflées du lait qui sert au Roquefort…C’est Société qui prend tout ce lait. Les autres, plus loin encore, dépassent à peine de l’herbe verte. Surprenant spectacle que ces dos émergeant juste à la surface ondoyante du champ de graminées….Du monde animal on a les odeurs…du monde végétal on a les couleurs…ça foisonne, c’est miellé, c’est jaune, c’est blanc sur le vert de l’horizon…Et du vert, y en a.
  • On est sur le causse de Sauveterre. Le paysage facilite une marche euphorisante…de l’espace, les collines moutonnent, l’air est parfaitement frais. C’est magnifique, c’est apaisant. C’est juste le plaisir de la marche Mais attention ! on marche pas idiots !! On reste friands de connaissances ! On quitte le chemin de Cadoule pour la draille de Lozère. La Lozère ! Tout le monde connait ! Tout le monde situe…Le département le moins peuplé de France – 15 habitants au km 2 ! Et on pourra le vérifier tout au long du chemin.
  • Le mot Lozère désigne aussi bien le département que la montagne et même un petit ruisseau ! Département recouvert presqu’à moitié par la forêt. Deuxième ressource du lieu, après l’agriculture et avant le tourisme ! Et tout le monde sait que Mende en est la préfecture !

La randonnée

Tout ce qu’il faut savoir

La randonnée est un sport complet, mais peu exigeant. Elle permet en effet de faire travailler le rythme cardiaque, l’endurance, le souffle, les jambes, les fessiers, les abdos et les bras. Ces deux derniers ayant pour rôle de maintenir le dos, grâce à la sangle abdominale et de booster l’impulsion du corps vers l’avant. En plus, c’est un sport facile d’accès, car on peut choisir l’intensité de l’effort à fournir en fonction du terrain sélectionné, ce qui permet d’adapter sa pratique à son niveau. Plus le sentier est plat, moins l’effort est important … et vice-versa !

Pratiquer la randonnée pédestre ne demande que peu d’effort. Il n’empêche, on n’est jamais à l’appris d”un claquage ou de courbatures longues durée ! Novice ? On peut faire quelques exercices de préparation à la maison (abdos, fessiers et fentes), histoire de se sentir plus en confiance pendant la marche. Très important, on n’oublie pas de terminer sa séance par des étirements. Sinon, les courbatures pourraient avoir raison de notre enthousiasme. Fin prête ? On commence par une petite randonnée, dans un environnement peu accidenté … et on voit comment on gère l’effort ! Ensuite, on peut augmenter la difficulté crescendo mais en veillant à ne pas aller au-delà de ses capacités !

La règle d’or est d’adapter son choix en fonction du sol. Ainsi, les adeptes des parcours en ville, sur terrain plat ou sur bitume, doivent opter pour des chaussures de running : légères et capables de bien amortir les chocs. Les amateurs de sous-bois choisiront des running renforcées ; les bons marcheurs, des chaussures dotées de crampons et renforcées par une tige à l’arrière. Enfin, les fans de montagne ne sauraient faire l’impasse sur la «vraie» chaussure de randonnée : très solide, lourde et peu flexible. Un seul mot d’ordre, privilégiez le confort du pied en évitant les modèles trop pesants : ils fatiguent inutilement.

  • Il doit répondre à deux critères : un système d’aération dans le dos et une bonne répartition du poids. Repérez les bons modèles grâce à leurs crampons au niveau des lombaires, parfaits pour délester le poids des épaules.