• A l’ombre de la grande falaise – de Lioux, bien sûr ! On part plein ouest, une fois n’est pas coutume. Mais quel bonheur d’avoir le franc soleil de ce début d’automne dans le dos. La lumière est encore estivale, et nous cheminons sur nos ombres. Nous laissons le château Parrotier derrière nous. Du lieu-dit Vaumale, il ne reste rien…On enfilera d’abord la combe de Vaumale, on empruntera ensuite un quasi plateau, terres de la ferme de Bezaure, pour enfin redescendre par la combe de Lioux. La combe de Vaumale, en son entrée, est étroite et caillouteuse ; le fond en est heurté. Rapidement, nous arrivons à un passage ferré…faut lever haut la patte…premier contact avec une ferraille façon via ferrata ! Premier moment d’entraide, premiers rires…comme d’hab’ quand c’est un peu surprenant ! Au fond du goulet, la lumière parvient, belle. Deuxième passage un peu plus difficile…lever la jambe, bien haut, tendre le bras, bien loin…on aide, on assure…Au troisième c’est une quasi prouesse…jambe levée, souplesse de french cancan !! La montée sud/nord se poursuit…la gorge est profonde  ! La sécheresse ici se fait aussi sentir, même les mousses sont sèches ! Au-dessus de nous, brandis dans le ciel d’azur, les doigts de fées, et autres formations rocheuses. Magnifique ! On arrive ainsi, gentiment et soufflant à la sortie de la combe… Grimpette sur rocher, câble en main-courante, escalade de rocs peu hospitaliers…mais on est patients, attentifs, et solidaires…Comme de juste, nous nous tirons très bien de cette difficulté ! Nous émergeons de la combe, heureux et victorieux… Après déjeuner – où l’on croise des cyclistes égarés, peu prévoyants – nous nous offrirons le luxe nécessaire du raidillon quotidien du randonneur. Satisfaction quand on arrive au-haut ! Paysage noyé de lumière sous un ciel parfaitement bleu ; l’œil est à hauteur des falaises qui font face ! Calme tranquille du plateau de la ferme de Bezaure…La terre est sèche et brûlée ; les bâtiments imposants ; les restes d’un bel escalier atteste de la grandeur passée ! Nous traversons ces terres travaillées, irriguées où poussent les cerisiers ! Et ce jusqu’aux Rouvières, juste sous le Col de La Ligne. Là commence notre troisième temps, sinon de la valse, du moins de la rando ! La combe de Lioux nous ouvre les bras…On la connait, celle-là !   

• Ne pas faire après une journée de pluie ou risque d’orage. Les restes d’eau obligent à se mouiller les pieds et rendent l’escalade un peu plus glissante donc plus dangereuse.
• Court passage sur une étroite corniche exposée. Nécessité d’avoir le pied sûr et une absence de vertige.  prévoir une corde pour rassurer sur ce passage un peu aérien
• Montée assez raide, à a sortie des gorges en direction de Bezaure
• Attention pas d’eau sur l’ensemble de la randonnée.
• En période de risque incendie, biens se renseigner sur l’accès au massif.

Orientation: Bien balisé dans l’ensemble. 

Evaluation de l‘effort

 Cotation “Effort” FFRandonnée selon indice IBP : 0-25 : Facile ; 26-50 : Assez facile ; 51-75 : Peu difficile ; 76-100 : Assez difficile ; >100 : Difficile

Le milieu que vous allez traverser durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets chez vous et ramassez aussi ceux que vous trouverez.

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