Température fraîche, grand ciel bleu, les conditions étaient idéales pour une randonnée dans un des plus fameux sites de notre région : le Colorado Provençal à Rustrel. Exploitées de la fin du XVIIe siècle jusqu’en 1992, ces anciennes carrières forment un magnifique espace semi-naturel de 30 hectares où l’on peut admirer une vingtaine de coloris différents. Hors des parcours balisés, sur des sentiers secrets, à l’écart de la foule des touristes.  pour ce domaine privé, géré par une association de propriétaires qui entretient le lieu et nous donne au départ d’indispensables consignes de prudence, liées au risque de chute dans les falaises.

On commence la journée par une petite grimpette qui nous réchauffe vite, à travers les bruyères en fleurs et les fougères, puis nous mène à un premier point de vue sur ces curiosités géologiques que sont les « cheminées de fées ». On admire au passage les premières palettes de couleurs qui vont du blanc au violet en passant par le jaune, le rose…La rando continue et l’on admire cette flore spécifique aux terrains acides : pins maritimes, cistes à feuille de laurier, châtaigniers…

Au détour du chemin, surprise, nous tombons sur un véritable village miniature formé par des cairns de toutes formes : on se croirait au pays des stroumphs ! Certains d’entre nous exercent leur créativité et rajoutent leur pierre à l’édifice. Les sentiers se croisent et se recroisent et l’on arrive enfin jusqu’à un magnifique point de vue au-dessus des falaises, lieu déjà admiré l’an passé lors d’une rando partie de Gignac. Coïncidence troublante, le très beau setter qui nous avait suivi toute la journée en 2015 nous retrouve là ! Il nous suivra de même en ce 20 octobre 2016, attendant patiemment l’heure du pique-nique. Nous sommes maintenant sur un plateau, face au Grand Lubéron que nous allons gravir bientôt par la face nord. C’est là que nous allons nous installer pour pique-niquer.

Nous entamons ensuite la descente vers le Colorado, découvrant au passage un spectaculaire glissement de terrain qui fait curieusement penser à un glacier en marche. Autre curiosité, qui suscite bien des commentaires et des plaisanteries, une grande roche à l’aspect indéniablement phallique…Changement complet de décor quand nous arrivons en bas, dans une zone plate et humide couverte de peupliers. Nous découvrons là d’anciennes installations comprenant une énorme pompe, trois chaudières et des bassins de décantation, vestiges des anciennes exploitations.

Plus loin, nous découvrons aussi la « Petite maison dans la Prairie » aux volets bleus et au mobilier de jardin de dimensions pour le moins bizarres. , vu la taille des sièges, il ne peut que s’agir d’américains ! Autre étrangeté, un vieux fauteuil sous un chêne. S’agirait-il là d’une copie de celui de Saint-Louis rendant la justice ? Enfin nous arrivons au cœur du site touristique pour admirer les formes et les couleurs qui ont fait la célébrité du lieu. On ne s’en lasse pas et on reste toujours aussi émerveillés !Puis, retour au parking le long d’un mini-aqueduc en pierres.

C’est une Randonnée sans difficulté, de niveau moyen. A éviter par temps chaud

Evaluation de l‘effort

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